Le GPFDI : Une voix unie pour les diagnostiqueurs immobiliers
Avec la création du Groupement des Professionnels Fédérés du Diagnostic Immobilier (GPFDI), la filière des diagnostiqueurs immobiliers fait un pas en avant significatif vers une meilleure représentation et une défense plus efficace de ses intérêts auprès des instances gouvernementales. Cette association intersyndicale, fruit de la collaboration entre l’Alliance du Diagnostic Immobilier (CDI-FNAIM et FIDI) et SIDIANE, marque une étape cruciale dans l’effort de structuration et d’harmonisation du secteur.
La création du GPFDI : Une nécessité pour la filière du diagnostic immobilier en pleine mutation
La création du GPFDI répond à un besoin pressant de la filière des diagnostiqueurs immobiliers : celui d’être représentée de manière unifiée et cohérente auprès des pouvoirs publics. Jusqu’à présent, la fragmentation des acteurs a nui à la capacité de la profession à faire entendre sa voix et à défendre ses intérêts de manière coordonnée.
Avec les enjeux croissants de la rénovation énergétique et l’importance accrue accordée aux diagnostics immobiliers, il est devenu impératif pour la filière de disposer d’un interlocuteur unique et crédible auprès des instances gouvernementales. C’est dans ce contexte que le GPFDI a vu le jour, à la demande expresse des autorités publiques.
Les objectifs ambitieux du GPFDI pour la filière du diagnostic immobilier
Le GPFDI s’est fixé des objectifs ambitieux pour renforcer la position de la filière des diagnostiqueurs immobiliers. Parmi ses principales missions figurent :
1. Représenter la filière auprès des pouvoirs publics, de l’administration et de tous les organismes ayant une interaction avec le secteur du diagnostic immobilier.
2. Analyser les problématiques rencontrées par la profession et rechercher des solutions concertées.
3. Intervenir sur des thématiques décidées collégialement par ses membres, telles que la rénovation énergétique, la réglementation, la formation, etc.
4. Assurer une participation active dans les instances consultatives clés, comme le Conseil Supérieur de la Construction et de l’Efficacité Énergétique (CSCEE) et le Conseil National de l’Habitat (CNH).
En rassemblant les acteurs majeurs de la filière sous une bannière commune, le GPFDI vise à renforcer considérablement le poids et l’influence des diagnostiqueurs immobiliers dans les débats et les décisions qui façonnent leur métier.
Les premiers chantiers du GPFDI
Dès sa création, le GPFDI s’est attaqué à trois dossiers prioritaires liés à la rénovation énergétique, un domaine clé pour la profession :
1. Le contrôle longitudinal du travail des diagnostiqueurs : L’objectif est de mettre en place un système de suivi et d’exploitation des statistiques individuelles des diagnostiqueurs certifiés, afin de renforcer la qualité continue de leur travail de manière plus efficace et moins coûteuse.
2. L’harmonisation des pratiques des organismes de certification : Actuellement, les pratiques des organismes de certification des diagnostics de performance énergétique (DPE) et des audits énergétiques sont trop disparates. Le GPFDI œuvrera pour une meilleure harmonisation des grilles de contrôle et des processus.
3. L’aménagement des plannings de renouvellement des certifications : Afin de répondre à la demande croissante pour les DPE et les audits énergétiques, tout en maintenant un haut niveau de compétence, le GPFDI travaillera à optimiser les processus de renouvellement des certifications des diagnostiqueurs.
Ces chantiers ambitieux démontrent la volonté du GPFDI de s’attaquer aux défis concrets de la profession, en alliant les efforts de tous les acteurs concernés.
Une représentation renforcée au sein des instances clés
L’une des avancées majeures du GPFDI est son intégration au sein du Conseil Supérieur de la Construction et de l’Efficacité Énergétique (CSCEE). Cette instance consultative, présidée par l’ancien député Christophe Caresche, émet des avis étayés et médiatisés sur les décisions gouvernementales liées à la construction et à l’efficacité énergétique.
Jusqu’à présent, les diagnostiqueurs immobiliers étaient absents de cette instance cruciale, malgré l’impact direct de ses décisions sur leur profession. Grâce au GPFDI, Jean-Christophe Protais, président de SIDIANE, et Lionel Janot, président de la FIDI, ont été désignés respectivement comme représentant titulaire et suppléant du diagnostic immobilier au CSCEE.
Cette représentation au sein du CSCEE permettra aux diagnostiqueurs de faire entendre leur voix et de contribuer de manière pertinente aux réflexions et aux orientations qui façonneront l’avenir de leur secteur d’activité.
Un équilibre entre unité et indépendance
Bien que le GPFDI soit une entité commune rassemblant les principales fédérations de la filière, il préserve l’indépendance et les spécificités de chacune de ses membres fondatrices. Cette approche équilibrée vise à concilier les avantages d’une représentation unifiée avec le respect des identités et des particularités de chaque organisation.
L’Alliance du Diagnostic Immobilier, la FIDI et SIDIANE conservent donc leur autonomie tout en collaborant au sein du GPFDI sur les sujets qui font consensus et qui servent les intérêts de l’ensemble de la profession. Cette synergie permettra de répondre aux défis actuels et futurs de manière plus efficace, tout en intégrant les perspectives de tous les acteurs concernés.
Un avenir prometteur pour les diagnostiqueurs immobiliers
La création du GPFDI marque un tournant décisif pour la filière des diagnostiqueurs immobiliers. En rassemblant les forces vives du secteur et en offrant une représentation unifiée auprès des instances gouvernementales, cette association intersyndicale ouvre la voie à une meilleure prise en compte des enjeux et des besoins de la profession.
Grâce à cette nouvelle structure, les diagnostiqueurs immobiliers seront mieux armés pour relever les défis liés à la rénovation énergétique, à l’harmonisation des pratiques et à la reconnaissance de leur rôle essentiel dans l’amélioration du parc immobilier.
Le GPFDI constitue ainsi un atout majeur pour l’avenir de la filière, en lui permettant de peser davantage dans les débats et les décisions qui façonneront son développement à long terme.